IL ÉTAIT UNE FOIS JEAN CÉA

 

selon

SUSIE ET JACQUES MORGENSTERN

Professeurs à l'Université de Nice-Sophia Antipolis


( Jacques était un ami très cher, hélas disparu. Susie Morgenstern est cette américaine qui a osé épouser un niçois et qui enchante les jeunes français avec ses nombreux livres ; malgré sa célébrité, elle reste notre amie ! )

Le texte original figure dans le livre suivant

 

 

 

Il arrive à certains d'entre eux de s'asseoir sur une chaise des heures entières, de fixer le vide et de dire : «Je travaille». Quand il est assis sur sa chaise, lorsque le matheux travaille, qu'on lui adresse la parole, c'est en vain.


Ses outils sont un crayon bien taillé, une gomme et un bloc. Ses doigts montent sur le crayon comme un cowboy monte son cheval, mais on ne peut pas dire qu'il galope !
Il lui arrive de plisser les yeux de douleur parce que l'infini est encore tellement loin et à jamais inaccessible.
Voici le langage du mathématicien : signes, chiffres, opérateurs. C'est un langage secret partagé par d'autres cowboys qui ne galopent pas. Il n'y en a pas beaucoup et quand ils veulent «se parler» ils doivent s'envoler les uns vers les autres. Quelquefois ils se comprennent, bien qu'on ne les comprennent pas.


Quand on rencontre un mathématicien, on le prend souvent pour un tortionnaire ... et toujours pour un prof. On dit : « Aie aie aie ! Que mon prof de math m'a fait souffrir ! » On le regarde de travers et il ne comprend pas où est le mal. «Hahahihi» dit le non-matheux avec fierté. «J'étais nul !» comme si le contraire était un crime.
Un mathématicien pense que les maths sont un jardin sublime. Il est tout seul dans sa roseraie. Personne d'autre que lui ne peut sentir le parfum de ses fleurs. Quel pouvoir!
Il est seul et supérieur. Toute sa vie, on lui a dit: « Il est bon en maths, il est fort ». Alors ça va. Il est bon en maths. Ca suffit. Il va réussir. Quand on est bon en maths, on réussit. Tant pis, s'il ne sait pas lacer ses chaussures.


Oui ! Ce serait vraiment le paradis s'il n'y avait pas les autres mathématiciens.
« Je suis fort » pense le matheux, et puis il arrive en math sup et il ne peut que constater qu'eux aussi ils sont forts.
Ses collègues aussi sont forts. Le matheux se lève tout content. Il s'amène avec une idée. Réaction immédiate dit-on : « Ce n'est pas intéressant. C'est faux, . . . et d'ailleurs je l'ai déjà démontré ! ». Sait-il que même la vérité est parfois fausse?


Il trace un croquis ou une formule sur une feuille de papier, pose sa tête entre ses deux mains et regarde ce dessin comme s'il contenait tous les secrets de l'univers.
Grâce à lui, le matheux, il y a un phénomène qui s'appelle «le progrès». La vérité scientifique fait avancer le monde. Avancer où ? Il est l'alchimiste qui transforme les feuilles de papier en machinations du progrès.
Les mathématiciens sont très forts. Ils ont réussi à convaincre toute la société que leurs gribouillages linéaires, circulaires et perpendiculaires sont tangents à la vie, alors que peut-être, éventuellement, ils ne lui sont que parallèles.
Le fantôme de Napoléon plane. Lui qui a déclaré : « Le développement et le perfectionnement des mathématiques sont intimement liés à la prospérité de l'Etat ».
Ils disent « algorithme », «logarithme», «théorème», «équations» et on est gaga d'admiration pour leur ésotérisme. Ce sont les sorciers d'un étrange savoir.
Sauf que leur savoir, leur force, c'est le doute. Ils vivent dans un monde de brouillard enveloppé par le doute. Ils marchent à tâtons dans le doute.
Dans la lettre qu'il envoie à son fils avant de se tuer, le père d'Evariste Galois lui dit : «Tu seras mathématicien. Mais même les mathématiques, la plus noble et la plus abstraite de toutes les sciences, pour éthérées qu'elles soient, n’en ont pas moins leurs racines profondes sur la terre où nous vivons. Même les mathématiques ne te permettront pas d'échapper à tes souffrances et à celles des autres hommes. Lutte, mon enfant, lutte plus courageusement que je ne l'ai fait. Puisses-tu entendre avant de mourir sonner le carillon de la liberté.»


Je ne sais pas si Jean Céa se reconnaît dans cette tentative de définition des mathématiciens et de leurs souffrances puisque lui m'a proclamé sans équivoque : «Moi, je fais des maths dans la joie !»


Les biographies, qu'elles soient sur des gens connus ou des gens comme tout le monde peuvent se résumer très vite avec «il naquit, il vécut, etc». Il n'y a pas, après tout, tant et tant d'événements dans une vie sage : un jour on sort du ventre, on se lève de ses quatre pattes et on s'élance sur son bonhomme de chemin, on frotte ses fesses sur le banc de l'école, on réussit son bac, les concours, la fac, la thèse. Voilà nos victoires.
On tombe amoureux, on a des enfants, on fait carrière, on retombe amoureux, on se fait des amis, des ennemis, on fait des repas, on lit des bouquins. Aventures, exploits, exotisme ? . . . de ce côté c'est plutôt calme.


Ainsi Jean Céa naquit à Aïn-Temouchent en Algérie. Un beau bébé, tout à fait normal, sauf pour les pieds qui étaient déjà plus grands que la normale. Ces pieds vont jouer un rôle dans son destin de matheux car à cause d'eux, il va passer plus de temps à l'école que l'élève moyen. Il raconte que c'est parce qu'il n'avait pas de chaussures qu'une maitresse compatissante le faisait entrer en classe avant tout le monde et sortir après tous les autres afin qu'on ne voit pas ces grands pieds nus.
Qui sait si ces quelques minutes de plus dans le Temple du Savoir ne furent pas décisives ?
La pauvreté sous le soleil souriant et les dattiers est peut-être plus clémente que la misère d'un hiver nordique. Où était-elle plus visible dans la clarté de la lumière ? La dèche, après la mort prématurée de son père, était certes, cruelle, mais ne semble pas avoir atteint l'optimisme et sa conviction permanente que «La vie est belle »
Sa mère garda sa dignité dans les pires labeurs car elle se savait utile et riche puisqu'elle et elle seule, nourrissait et entretenait ses quatre enfants, et même dans les moments de grande pénurie, le petit Jean avait le privilège de manger un bifteck une fois par semaine parce qu'il était, pieds, corps et tête, le plus grand.
Le manque est parfois constructif. Un manque peut construire la volonté. Jean Céa est une sorte de «self-made man». De son enfance, il a gardé une certaine fascination pour l'argent avec une attitude du genre «L'argent, c'est les autres». De là vient sa générosité : quand il en a, c'est pour partager. La convivialité est un principe. Il a passé sa vie à payer agua limones et pots divers qu'il n'a pas pu s'offrir dans sa jeunesse. Pour l'argent, il a aussi le détachement qu'ont tous les autres «poires» de l'Education Nationale.
Et c'est bien parce qu'il est reconnaissant envers cette Education Nationale.


Sa mère eut la sagesse de deviner qu'il n'y a pas d'indigence là où il y a l'éducation.
Elle eut la volonté de l'envoyer à l'école malgré toutes les forces qui s'y opposaient.
Elle eut le courage et la ténacité d'accepter la proposition du maître d'école de Jean, ce maître qui a dû en avoir assez de cet élève qui corrigeait les énoncés, qui arrivait à la fin des exercices avant que les autres ne commencent, qui était déjà, grosse tête rouge et longs pieds noirs, une fée des mathématiques.
Elle a eu la force de l'expédier, de l'expatrier à Oran. Elle a eu le bon sens de reconnaître le don et l'espoir. Elle a eu le courage de dire : «Va mon fils.»


A 9 ans, à 14 ans, ou à 60 ans, Jean Céa a eu, a l'immense chance dans la vie de connaître son rêve et de tenter de le réaliser, ce bonheur énorme de passer son temps à faire ce qu'il aimait faire, d'avoir une passion qui l'a fait vivre, de se savoir mathématicien et de faire des maths.
Comment se sont passées ces années à Oran de la seconde jusqu'à la terminale ? Jean n'a pas la réponse d'un adolescent tourmenté, mais d'un être conscient de sa chance et de la simple veine de vivre au jour le jour. Il dit : « On mangeait bien, on dormait bien, on était toute une bande, on faisait du sport »
En sport, là aussi ce grand gaillard excellait, faisait des tournois, devint champion de basket d'Afrique du Nord. Il est aussi, et je le sais, probablement le meilleur danseur de tous les mathématiciens du monde. On ne sait pas si c'était un séducteur né, mais on sait que les classes sociales étaient bien délimitées, et être champion de basket, des maths et de la danse n'étaient pas tout à fait suffisant pour la conquête de certaines princesses convoitées. Chaque adolescence, même glorieuse, chaque vie, même tranquille, a comme dit Jean, « des hauts et des bas ».


Et au milieu, entre les moments de triomphe et les petites déceptions, il y avait les multiples métiers de Jean Céa. Il a travaillé chez un bourrelier pour refaire des matelas de crin. Il a été serveur chez un marchand de glace. Il a donné, bien sûr, des leçons de maths. Il a pesé des raisins dans une coopérative vinicole. Et puis, notre Jean, notre littéraire avorté, fut Ecrivain Public dans une épicerie où décidément on vendait de tout : des lettres d'amour, de deuil et les soupirs entre les lignes.


On l'imagine bien en train de monter à Paris avec son dynamisme caractéristique. N'est-ce pas justement cela qui le différencie des autres ? Même si les uns arrivent à être de brillants matheux, les uns et les autres ne peuvent pas forcément être dynamiques, toniques, volontaires. Jean, il n'a qu'à dire : «Bonjour, ça va-ti ?» et on sent le souffle de l'encouragement de l'entraîneur comme s'il disait toujours «Vas- y ! Si tu veux, tu peux! On les aura !»
Pourtant son courage a flanché quand il atterrit au Lycée Chaptal à Paris pour affronter non pas l'ogre féroce, mais le censeur qui accueillit Jean en le renvoyant parce qu'il était dans l'impossibilité de produire les papiers qui dormaient dans sa malle en transit.
Les censeurs, les principaux, les directeurs devraient savoir que les jeunes plantes, même coriaces, sont fragiles.
Ces premières deux années parisiennes, seront la période David Copperfield de Jean Céa. Il fait froid, il fait noir, il y a des barreaux partout comme dans une prison. Il travaille trop, ce qui ne l'empêche pas de trouver la fête et s'il lui arrive de faire un peu trop la fête aussi, il apprit vite qu'on ne vit pas uniquement de fêtes et qu'on ne meurt pas non plus de chagrin. On en souffre, mais Jean dit « La vie est la plus forte ». Sa mère meurt douze ans après son père, et avant que Jean puisse lui rendre ses années de dévouement.
Il les lui rendra plus tard !
Il entre sans problème à l'Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud. Il se marie. Il a deux enfants, une longue et belle Dominique et un long et beau Laurent. Je ne sais pas s'ils ont hérité des grands pieds de leur père. Plus tard, il aura des petits enfants qu'il initie très tôt à l'informatique, ses Sébastien, Benjamin et Manon. Et d'autres enfants non-génétiques mais aimés, le tout entouré par la lumineuse Danielle.


A l'époque il n'est pas encore sûr d'être sur les rails de la recherche. En fait, il est sur le point d'accepter un poste de prof d'hypotaupe à Cannes quand un beau jour, ou, qui sait, un jour de pluie torrentielle, il surveille un examen avec un certain Jacques-Louis Lions.
Ce fut le moment de grâce...
Jean Céa a eu l'immense privilège d'avoir rencontré un «patron» exceptionnel à un premier tournant de sa carrière.
Simplement, Lions lui a posé un problème et Jean Céa est resté dans l'enseignement supérieur de Nancy à Toulouse, puis de Rennes à Nice se spécialisant d'abord dans l'approximation des problèmes variationnels.


Je ne voudrais que vous parler du recrutement de Jean Céa à l'Université de Nice. A l'époque le haut du pavé des mathématiques était un peu exclusivement consacré à la Géométrie Algébrique la plus «schématique» ou à des questions dont la motivation n'était pas clairement perçue par tous les collègues de la base, du moins dans les séminaires niçois.
Bien des jeunes enseignant-chercheurs fascinés par l'abstraction, l'ésotérisme et surtout l'esthétique «GAGA» (Géométrie Algébrique - Géométrie Analytique) se retrouvaient dans l'impossibilité de produire un travail scientifique nouveau suffisamment spectaculaire. J'ai personnellement assisté à des naufrages désastreux.
Lorsqu'une chaire prestigieuse se libéra au département de mathématiques, je me souviens de Pierre Grisvard me parlant d'un candidat «matheux appliqué» venant de Rennes désireux de revoir le soleil : un pied-noir . . . mais défendu par Grisvard, il se révéla être un «pied-noir» exceptionnel !


Effectivement, de son enfance il restait à Jean Céa une simplicité et un contact facile et surtout une grande compréhension pour les problèmes matériels des déshérités. De son aisance scientifique, un désir d'aider et un allant contagieux.
Je me souviens du premier «séminaire» où Jean Céa exposa quelques problèmes utiles à résoudre, quel air frais ! Quel changement avec certains des exposés abscons et compassés d'autres professeurs ! Si tous les chercheurs restés en rade ne l'ont pas suivi -certains par goût authentique, d'autres par peur de déchoir- ceux qui se sont regroupés autour de lui ont bénéficié de son enthousiasme, de sa disponibilité, de son savoir-faire, de son travail et de ses contacts nationaux et internationaux. Je ne sais combien de thèses il a encadré, mais je puis dire que sans lui bien des collègues seraient restés en rade.


Suivant une suggestion de Gastinel, il lança la recherche sur les problèmes d'optimisation des formes jouant ainsi avec une dizaine d'années d'avance le rôle de précurseur. Seules les possibilités nouvelles de calcul ont permis à ce domaine de fleurir dans le monde entier après le Congrès d'Iowa City en 1980 et le groupe niçois autour de Jean Céa est abondamment cité dans la littérature scientifique connexe.
Il a été un animateur hors pair très intéressé par le développement des possibilités de calcul : le Congrès français d'Analyse Numérique lui doit son existence.
Le Congrès IFIP 1975 a été organisé par lui à l'Université de Nice. A cette époque le département de Mathématiques de l'Université de Nice bénéficiait de la présence de Geymonat, Bardos, Grisvard, Da Prato, etc...C'est une époque dont je n'ai plus vu l'équivalente malheureusement.
Il a eu comme souci constant d'organiser des manifestations scientifiques avec des coûts financiers restreints veillant ainsi à ce que les difficultés matérielles entravent le moins possible les efforts de recherche.


Je pense à son souci de laisser une grande autonomie aux thésards, puis, après leur soutenance, de les aider à trouver du travail en particulier dans l'industrie ce qui n'était vraiment pas dans les mœurs.


Parallèlement à ses activités de recherche, Jean Céa ne rechigna pas à se proposer à des tâches d'administration de l'enseignement et de la recherche en se heurtant trop souvent à l'opposition des conservatismes masqués sous l'habit révolutionnaire : il fut le créateur du Laboratoire «Jean-Alexandre Dieudonné» associé au CNRS ; puis son directeur, puis directeur de notre U.E.R.
Je pense au développement de l'informatique au début des années 70 freiné par le dédain de certains collègues aujourd'hui heureusement convaincus, à la création du CIMPA (Centre de Mathématiques Pures et Appliquées) critiqué par réflexe primaire, aux propositions de rénovation des DEUGs qui nous aurait évité bien des misères.
Je pense à la création de la formation I.S.I. et du magistère avec Jean Claude Boussard et Jean Pouget, puis, enfin de l'Ecole Supérieure en Sciences Informatiques.
Je pense à la création de l'Ecole d'Ingénieurs en Tunisie avec les mêmes comparses.
Je pense à la création du Centre de Calcul avec son ami des bons et mauvais jours Jean Pouget.


Il semblait alors à certains que celui qui prenait de telles initiatives ne pouvait le faire que dans un souci de réformer en vain une société pour éviter qu'elle ne s'écroule ou parce qu'il était «vendu» à l'idéologie dominante. Très peu de collègues ont mesuré alors que ce que faisait Jean Céa pour l'Université était principalement motivé par la profonde reconnaissance envers une institution qui avait assuré sa promotion sociale, une joie de vivre tout en lui garantissant le minimum de confort matériel.


Nous l'avons vu se donner sans compter, travailler sans relâche dans un environnement régional difficile pour faire aboutir ses projets. Son dévouement lui a assuré des amitiés tenaces faites d'estime et de dons réciproques : je pense aux Goulaouic, Pouget, Benarroche, etc...


Le large spectre de ses intérêts scientifiques, l'enthousiasme et l'optimisme, la vision anticipatrice des domaines de recherches prometteurs font de Jean Céa une personnalité hors du commun qui a contribué plus que quiconque au rayonnement de notre Université.


Mais cette sorte d'être provoque un très fort attachement qui a ses inconvénients : il a été plus atteint par la disparition de tel ou tel ami et, inversement, certains de ses élèves ont peut-être souffert de ne pas avoir l'exclusivité de l'attention d'une telle figure protectrice.
Jean Céa image rassurante, toujours là dans le malheur pour manifester qu'il est concerné et pour aider concrètement sa famille, ses amis et tous ceux qui sont touchés par l’injustice de la vie et qui veulent bien se confier.


Je ne voudrais néanmoins pas vous laisser l'impression d'un personnage transparent, sans problèmes, le «John Wayne» des mathématiques. Il a comme tout le monde ses blessures secrètes et ses regrets. Il a plus que d'autre le sens de « l'honneur», je dirais à l'espagnole.
Mais s'il lui arrive de se tromper, il ne met pas longtemps à comprendre et avec une présence d'esprit remarquable, sans culpabilisation inutile, il retrouve, grâce à son optimisme de quoi alimenter son désir d'être utile.
Ont évolué et se sont affinés au fil des années son jugement, sa compréhension des problèmes des autres, son aide est offerte avec de plus en plus d'humanité et de tact.


Souvent, il joue au «faux naïf» pour ne pas se mettre à dos la susceptibilité de personnes qui risqueraient de prendre ombrage de sa réussite.


Car sa bonne étoile, sa mère, m'a-t-il dit, continue à veiller sur lui. Mais, nous nous savons que sa «bonne étoile» est aussi sa compagne Danielle, fontaine de Jouvence qui éclaire sa vie par la franchise de son regard enjoué.


La manifestation d'aujourd'hui n'est qu'une occasion formelle de dire notre reconnaissance pour ton activité constante en faveur du rayonnement de l'Université et de la promotion de la recherche scientifique.
Tu as été récemment à nouveau chargé de mission par le Ministère de l'Education Nationale pour la gestion des Centres de Calcul et rapporteur régional de l'Université 2000 et, comme à l'habitude tu t'es acquitté de tes obligations avec un professionnalisme exigeant et sans faille. Du missionnaire, contrairement à d'autres, tu n'as pas eu que la position. . .


Tu as déjà entrepris d'aider à l'adaptation de l'institution universitaire niçoise aux exigences de notre temps en proposant d'aider à l'organisation des services indispensables à son activité. Dans le désintéressement le plus absolu, tu t'acharnes à sauver un instrument essentiel à la culture et à la promotion sociale par fidélité à ces hommes et à ces femmes qui avant toi et pour toi n'ont pas mesuré leur dévouement.


Mesdames, Messieurs, chacun à notre place faisons en sorte que cet investissement ait un sens.